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Réduction mammaire, les motivations principales

Réduction mammaire, les motivations principales

Certaines veulent avoir une grosse poitrine, d’autres veulent des seins plus petits. La perfection est une quête sans fin, mais au-delà du côté esthétique, avoir une poitrine volumineuse peut-être source de gêne et de souffrance.

Avoir une poitrine trop volumineuse peut rendre les nuits et le sommeil difficiles et entraîner des difficultés à courir, à faire du sport, voire parfois à marcher. Ce poids peut provoquer un mal au dos et aux épaules, et laisser des marques de soutien-gorge sur les épaules. Certes, les marques sont surtout inesthétiques, mais elles amplifient la gêne ressentie par ces femmes.

Quand on n’est pas bien dans son corps, on n’est pas bien dans sa tête. Il est difficile de montrer un corps qu’on n’aime pas. Cette gêne et cet inconfort engendrent timidité et manque d’estime pour soi-même. Ne pas se sentir bien dans son corps impacte, profondément, la confiance en soi.
Génétique ou la nature nous a ainsi faite, on a beau faire un 1,64 m, 58kg, un beau visage, on ne pensera qu’au bonnet E qu’on fait et notre vie et notre quotidien en seront gâché.
Le regard des autres, leurs remarques nous complexent.
Il est difficile de plaire, quand on ne se plaît pas soi-même; mais, comment se sentir féminine, quand on a du mal à se regarder dans le miroir, quand on a du mal à s’habiller. Il est bien difficile de trouver de la lingerie sensuelle, quand on arbore de gros bonnets. Parfois, la génétique n’y ait pour rien et c’est l’histoire personnelle qui fait que la taille des seins évolue, notamment, après plusieurs grossesses et allaitement, une perte importante de poids ou tout simplement, avec l’âge.

Les femmes qui se tournent vers la réduction mammaire, sont généralement motivées par des raisons personnelles comme se plaire et plaire, physiques et psychologiques.

Réflexion personnelle : Est-ce le bon moment ? 

Le bon moment pour envisager une réduction mammaire dépend de plusieurs facteurs, notamment votre santé physique et émotionnelle, vos objectifs esthétiques, et les symptômes que vous ressentez en lien avec la taille de vos seins. Voici quelques indications pour déterminer si le moment est propice pour envisager une réduction mammaire :

1. Symptômes physiques

Si vous souffrez de symptômes physiques liés à la taille de vos seins, tels que des douleurs au dos, au cou ou aux épaules, des maux de tête, des irritations cutanées sous les seins, des difficultés à trouver des soutiens-gorge adaptés, ou des limitations dans vos activités quotidiennes en raison de la taille de vos seins, il pourrait être opportun d’envisager une réduction mammaire.

2. Impact sur la santé mentale

Les seins disproportionnés par rapport à la silhouette peuvent avoir un impact significatif sur la santé mentale et l’estime de soi. Si vous ressentez un malaise ou une gêne importante liée à l’apparence de vos seins, et que cela affecte votre confiance en vous et votre qualité de vie, une réduction mammaire pourrait être une solution pour améliorer votre bien-être émotionnel.

3. Stabilité du poids

Il est recommandé d’atteindre un poids stable avant de subir une réduction mammaire. Les fluctuations de poids importantes peuvent influencer la taille et la forme des seins, ce qui peut compromettre les résultats de l’intervention. Idéalement, vous devriez maintenir un poids stable pendant au moins six mois à un an avant de subir une réduction mammaire.

4. Attentes réalistes

Il est important d’avoir des attentes réalistes quant aux résultats de la réduction mammaire et de comprendre les implications de l’intervention chirurgicale, y compris les cicatrices permanentes et la période de récupération. Discutez ouvertement avec votre chirurgien plasticien de vos attentes esthétiques et des résultats que vous espérez obtenir afin d’obtenir des recommandations personnalisées et de prendre une décision éclairée.

5. Approbation médicale

Avant de subir une réduction mammaire, vous devrez généralement obtenir l’approbation de votre médecin traitant ou d’un spécialiste. Votre médecin évaluera votre état de santé général, vos antécédents médicaux et tout problème de santé sous-jacent qui pourrait influencer votre admissibilité à l’intervention chirurgicale.

Références scientifiques

  • ENCYCLOPÉDIE MÉDICO-CHIRURGICALE Grolleau JL, Chavoin JP et Costagliola M. Chirurgie des malformations du sein. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Techniques chirurgicales – Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, 45-667, Techniques chirurgicales – Gynécologie, 41-940, 1999, 15 p.
  • ENCYCLOPÉDIE MÉDICO-CHIRURGICALE De Mey A et Lejour M. Plasties mammaires pour hypertrophie et ptôse. Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris), Techniques chirurgicales&nbsP;– Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, 45- 661, 1999, 11 p.
  • ENCYCLOPÉDIE MÉDICO-CHIRURGICALE Chavoin JP, Grolleau JL, Jougla É et Hézard L. Technique du sein restant. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris), Techniques chirurgicales – Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, 45-661-C, 2001, 9 p.
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